Les Vert’libéraux partent d’un constat simple: la congestion de Genève a atteint un seuil critique tant du point de vue de la qualité de vie des Genevois que du point de vue environnemental. Les changements incrémentaux ne résoudront pas ce problème. Genève mérite une nouvelle politique cohérente pour décongestionner durablement les artères de circulation.Pour ce faire, nos autorités doivent s’attaquer à la problématique du transport individuel motorisé. Nous devons sortir de la logique dominante en soutenant la marche, le vélo ou les transports collectifs. Ces moyens de transports, plus efficients, moins gourmands en infrastructure et plus écologiques doivent devenir les modes privilégiés dans notre Canton.
Les Vert’libéraux veulent que Genève soit libérée du méga-trafic d'aujourd'hui et restituée aux professionnels, dont la route est un outil de travail primaire. La mobilité écoresponsable que nous revendiquons consiste à favoriser les déplacements en transport public ou en mobilité douce et à limiter le plus possible les déplacements en voiture. Les autorités genevoises doivent convaincre et inciter les usagers à modifier leur comportement.
Pour y parvenir, les Vert’libéraux défendent une politique en deux piliers: les infrastructures et la fiscalité.
Premièrement, il convient de développer l’infrastructure de transport public et de mobilité douce notamment en développant des nouvelles voies vertes, un système de vélib dans le Grand Genève et des nouveaux P+R en périphérie et en France voisine. De même, il s’agit d’améliorer les conditions de circulation particulièrement à destination des transports publics et de la mobilité douce, par exemple en profitant des avancées de l’intelligence artificielle pour régler les feux de circulation. Enfin, il est nécessaire de créer des espaces de stationnement pour les voitures non-thermiques (hydrogène et électrique).
Deuxièmement, il s’agit de décourager une mobilité moins rationnelle, en utilisant des instruments fiscaux qui consistent à rappeler aux usagers l’ampleur des nuisances de cette mobilité. Cette politique doit s’appuyer sur l’instauration d’un péage urbain.