Le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) a confirmé aujourd’hui avoir retenu la candidature de Genève pour repenser la tarification de la mobilité. Notre canton bénéficiera d’une participation financière de la Confédération pour mener une évaluation de grande ampleur.
Un projet favorable tant à la qualité de vie qu’à l’activité économique
Les Vert’libéraux sont convaincus qu’une mobilité apaisée et fluidifiée, mettant l’accent sur les transports publics et la mobilité douce, permettra de favoriser tant la qualité de vie que l’activité économique. « Cette décision est une excellente nouvelle pour notre canton, qui connaît une très importante congestion. Un tel projet est un premier pas vers une mobilité plus fluide, plus respectueuse de la santé et de l’environnement, au profit de notre qualité de vie. Une telle fluidification du trafic bénéficiera également aux entrepreneurs et PME. Nous devons en effet rendre l’usage de la route à qui en a réellement besoin » déclare Marie-Claude Sawerschel, présidente des Vert’libéraux genevois et candidate au Conseil d’État.
Un récent sondage auprès de 47 décideurs économiques représentant 30’000 emplois dans le canton indiquait ainsi que « deux tiers de ces dirigeants préconisent un péage urbain et la piétonnisation du centre-ville, à l’exception du transport professionnel. »
Un premier pas nécessaire, mais qui manque encore d’ambition
Le projet genevois soutenu aujourd’hui par la Confédération est un premier pas prometteur, que les Vert’libéraux soutiennent inconditionnellement. Le parti regrette néanmoins son manque d’ambition. « Le péage urbain est une des mesures les plus efficaces pour réduire le trafic au centre-ville, mais il doit être correctement mis en œuvre. Avec une tarification à 1 CHF en heure creuse, largement plus basse que ce que l’on retrouve dans des villes comme Londres, Milan ou Palerme, nous craignons que l’effet ne soit pas suffisamment fort. L’efficacité en termes de réduction des émissions de CO2 liées aux déplacements dépend par ailleurs de l’usage fait des produits du péage. Ceux-ci doivent servir à financer des infrastructures de mobilité douce permettant aux habitants de changer leurs habitudes », ajoute Marc Wuarin, candidat vert’libéral au Conseil d’État. Il s’agira aussi de veiller à une mise en œuvre appropriée. Les catégories d’usagers qui ont absolument besoin d’utiliser la route dans leurs activités respectives (fournisseurs, personnes à mobilité réduite etc.) devront pouvoir bénéficier d’exemptions ou de rabais.
Les Vert’libéraux rappellent leur engagement pour une politique de mobilité volontariste, favorisant les mobilités douces et les transports publics, au bénéfice de la qualité de vie et de l’environnement. Parmi les autres mesures prônées par le pari figurent la diminution de l’espace public dévolu au transport individuel motorisé au profit de la mobilité douce, des transports publics et de la végétation, la généralisation du 30 km/h dans les zones appropriées, ou encore la priorisation systématique des transports publics dans la circulation.
Contacts :
Secrétariat PVL Genève (M. Cenni Najy): Mail
Marie-Claude Sawerschel, présidente: Mail
Marc Wuarin, candidat au Conseil d'Etat : Mail