Chères et chers membres,
Chères et chers sympathisants,
À l’issue de notre Assemblée générale cantonale de fin novembre, j’ai ressenti avec une intensité particulière ce qui nous différencie des autres partis.
Nos membres ont été appelés à se prononcer sur l’initiative des Jeunes vert·e·x·s « pour la responsabilité environnementale ». Un texte à l’objectif louable, mais à la mise en œuvre franchement irréaliste. Le débat a parfaitement reflété les choix cornéliens auxquels nous, vert’libéraux, sommes de plus en plus confrontés dans un contexte de polarisation qui confine à l’absurde.
D’un côté, une gauche engagée dans un exercice permanent d’étalage de vertu, prête à soutenir des textes qui n’ont aucune chance de passer et qu’elle n’oserait en réalité jamais appliquer à la lettre tant ils sont extrêmes. De l’autre, une droite parlementaire en déni total de réalité, refusant de prendre ses responsabilités et de proposer des contreprojets efficaces et raisonnés.
En évitant à la fois le piège hypocrite tendu par la gauche (« Prouvez-nous que vous êtes vraiment écolos ! ») et l’association à une droite irresponsable et cynique (« Mais arrêtez de nous ennuyer avec vos âneries ! »), l’Assemblée générale a choisi, une fois n’est pas coutume, de ne pas émettre de recommandation de vote.
Parfois, le silence peut être porteur d’un message plus clair qu’un simple oui ou non : nous, vert’libéraux, ne participerons pas à votre jeu de dupes, nous avons mieux à faire.
Et en effet, le contraste a été frappant avec la dernière partie de la soirée, consacrée à la présentation de l’initiative sur les crèches. Le groupe de travail a convaincu l’Assemblée générale grâce à la profondeur de sa réflexion, fruit d’un effort de consultation conséquent, ainsi qu’à la précision de son analyse, à son souci du détail, à la recherche d’une véritable solution à un problème majeur, et à sa volonté de proposer un texte applicable et susceptible de passer en votation.
C’est précisément pour cela que nous existons et devons continuer à progresser : loin des caquètements de basse-cour, nous construisons, pas à pas et concrètement, une société libre, durable, inclusive et prospère. Qu’on se le dise !
Sur ces mots, je vous souhaite à toutes et tous de belles Fêtes de fin d’année et me réjouis de vous retrouver dès janvier pour le début de la campagne des élections municipales
Michaël Malquarti
Vice-président du PVL Genève